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michel maffesoli - Page 9

  • Modernité ?...

    Le numéro 44 de la revue Krisis, dirigée par Alain de Benoist, vient de paraître. Cette nouvelle livraison est consacrée à la modernité.

    C'est le quatrième numéro en moins d'un an, et le contenu est toujours aussi riche... On ne peut donc que saluer le travail de l'équipe de rédaction !

    Vous pouvez commander ce nouveau numéro sur le site de la revue Krisis ou sur le site de la revue Eléments.

    Bonne lecture !

     

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    Telle qu’elle s’érige lentement depuis cinq ou six siècles, la modernité se nourrit de l’idéologie qui la fonde: le modernisme. Elle se donne pour but de conduire à un progrès continu de l’esprit humain, à travers le perfectionnement des sciences, du goût, des mœurs et de la société. Mais ce projet titanesque, prométhéen, s'est écrasé contre un mur. Nous attendions des lendemains qui chantent; or, le présent ne cesse de déchanter. Le nihilisme gagne donc du terrain, et nos idéaux s'effondrent.
    Reste que le projet modernisateur, malgré ses excès, stimulait les hommes d’une manière positive et féconde. Il leur donnait le souffle de la liberté, le goût des horizons lointains. Sur les ruines de cette ambition ne poussent plus que des fleurs déjà fanées avant d’éclore. Nous autres, contemporains, avons besoin de retrouver du sens, ne serait-ce qu’en faisant le deuil de nos vieilles chimères. Il nous faut refonder un monde, une espérance, une culture. Et, pour cela, nous devons d'abord dresser le bilan de la modernité.


    Au sommaire :


    Éditorial

    Entretien avec Françoise Bonardel / Modernisme, antimodernité, tradition.

    Myriam Revault d’Allonnes / Crise et modernité.

    Jean-François Gautier / La conscience universelle.

    Thibault Isabel / Essor et déclin de la modernité dans l’Histoire.

    Costanzo Preve / Les trois stades de la modernité capitaliste.

    Entretien avec Rémi Brague / Modernité et religion.

    Bernard Bourdin / Le fondamentalisme religieux et les fondements de la modernité.

    Karlheinz Weißmann / Le national-socialisme, une idéologie moderniste ?

    Youness Bousenna / La décadence, autopsie d’un fantôme européen.

    Michel Maffesoli / Georg Simmel: modernité et post-modernité.

    Entretien avec Michel Maffesoli / L’ère du postmoderne.

    Jonathan Daudey / Nietzsche, médecin de la modernité.

    Jean-François Gautier / La révocation artistique de l’espace pictural.

    Matthieu Giroux / Le primat moderniste du principe d’action.

    Charles Péguy / Le texte: Le monde moderne et l’argent (1914).

     

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  • Communautés et communautarisme...

    Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Alain de Benoist et Olivier Francois évoquent la question du communautarisme et des communautés.
    Pour en débattre, ils ont invité sur le plateau :

    - Michel Maffesoli, sociologue, qui a récemment publié L'ordre des choses (CNRS, 2014) ;

    - Vincent Coussedière, professeur de philosophie et essayiste, qui vient de publier Le retour du peuple - An I (Cerf, 2016) ;

    - Julien Rochedy, ancien directeur national du FNJ, a récemment publié L'Union européenne contre l'Europe (Perspectives libres, 2014).

     

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  • Faut-il haïr le communautarisme ?...

    Le nouveau numéro de la revue Eléments (n°155, avril - juin 2015) est disponible en kiosque.

    Dans ce numéro, Pascal Esseyric et Patrick Péhèle nous offre  un dossier sur le thème du communautarisme, avec des articles d'Alain de Benoist, et de Michel Maffesoli.

    Dans le reste de la revue, on trouvera un entretien avec Jean Haudry ("Indo-Européens, réponse aux négationnistes"), et des articles sur Christian Dedet, Onfray (forcément !), Poutine, Georges J. Arnaud, Virginie Despentes, le capitaine Danrit ou encore sur l'homme modifié, l'Ukraine, l’État islamique, la CEDH et l'Institut Illiade.  Et on retrouvera la chronique cinéma de Ludovic Maubreuil, la Chronique d'une fin du monde sans importance de Xavier Eman , la page polars de Pierric Guittaut et l'éditorial de Robert de Herte intitulé « Du commun ».  

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

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    Au sommaire :

    Éditorial

    Du commun, par Robert de Herte

    Forum...

    L'entretien

    Indo-Européens, réponse aux négationnistes, par Jean Haudry

    Cartouches

    L'actualité des idées, des sciences, du cinéma, des arts et des lettres

    Chronique cinéma, par Ludovic Maubreuil

    De Stendhal à Christian Dedet, par Michel Marmin

    L’institut Iliade pour la longue mémoire européenne, par Grégoire Gambier

    Rencontre avec Elsa Marpeau, par Pierric Guittaut

    Rencontre avec Rébellion, par Michel Thibaut

    Vladimir Bonaparte Poutine, par David L’Épée

    Chronique d'une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Sciences, par Bastien O'Danieli

    Le combat des idées

    L’homme génétiquement modifié, par Jean-François Gautier

    Russie-Ukraine : l’axe Paris-Berlin-Kiev, entretien de Jean-Robert Raviot

    Le jour où l’on reconnaîtra l’État islamique, par Gilles Munier

    L’affaire Michel Onfray, par Pascal Eysseric

    Justice : faut-il brûler les juges de la CEDH ? par Félix Morès

    Georges J. Arnaud, le parano de génie, par Olivier Maulin

    Virginie Despentes, par François Bousquet

    Capitaine Danrit, un inédit de Jean Mabire, par Laurent Schang

    Dossier

    Faut-il haïr le communautarisme ?

    Irremplaçables communautés, par Alain de Benoist

    Haro sur le communautarisme !, par Alain de Benoist

    Les communautés sont de retour, par Michel Maffesoli

    Les ambiguïtés du multiculturalisme, par Alain de Benoist

     

    Éphémérides

     

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  • L'effacement du politique ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'émission de TV Libertés consacrée au débat d'idées, intitulée Les idées à l'endroit et animée par Alain de Benoist et Olivier François. Ce deuxième débat est consacré à l'effacement du politique, avec autour de la table Michel Maffesoli, sociologue et ancien élève de Gilbert Durand et de Julien Freund, Marco Tarchi, politologue italien, professeur à l’université de Florence et chef de file de la « Nouvelle Droite » transalpine et Pierre Le Vigan, essayiste, auteur de L'effacement du politique (La Barque d'Or, 2014).

     

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  • « Tous les mouvements de résistance ont fait appel à la violence ! » ...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la question de la violence...

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    « Tous les mouvements de résistance ont fait appel à la violence ! »

    Violence des rues (faits divers de plus en plus sordides), mais aussi violence institutionnelle (le terrorisme d’État est autrement plus mortifère que son homologue « privé »), ou encore violence sociale (licenciements de masse afin de satisfaire les intérêts de l’actionnariat). Peut-on dire que notre société devient de plus en plus violente ?

    C’est très difficile à dire. La violence est de tous les temps, parce qu’elle s’enracine dans la nature humaine. L’homme n’est ni naturellement bon (il serait « corrompu par la société »), ni naturellement mauvais (théorie du péché originel), mais capable à la fois du meilleur et du pire. C’est ce qui le rend à la fois imprévisible et dangereux – les institutions ayant pour raison d’être de le prémunir contre lui-même. En ce sens, la violence est consubstantielle à la dynamique de toute société, qui se doit de la canaliser d’une manière ou d’une autre. Mais il y a bien entendu des périodes plus violentes que d’autres, et aussi des facteurs aggravants. L’urbanisation, par exemple, favorise la violence criminelle parce qu’elle généralise le déracinement et l’anonymat, et qu’elle diminue le sens de l’appartenance et du commun. Mais ce qui augmente aujourd’hui le plus, c’est la sensibilité à la violence. Cela fait partie de la schizophrénie de l’époque : de même qu’on n’a jamais fait autant la guerre que depuis que l’on a proclamé la valeur absolue de la paix, on n’a jamais autant refusé la violence que depuis qu’elle ressurgit partout.

    La violence est fondamentalement polymorphe. C’est pourquoi en parler dans l’abstrait n’a guère de sens. Tout est affaire de contexte. Il ne faut pas oublier non plus que l’agressivité peut se révéler utile dans certaines circonstances, ne serait-ce que pour faire face à un ennemi. C’est ce que Konrad Lorenz avait rappelé dans un livre resté célèbre. Julien Freund et après lui Michel Maffesoli ont eux aussi beaucoup insisté sur l’ambiguïté fondamentale de la violence, qui peut aussi bien être créatrice que destructrice. Schumpeter a également employé l’expression de « destruction créatrice » pour caractériser le processus d’innovation à l’œuvre dans l’activité économique et industrielle (il y voyait même la « donnée fondamentale » du capitalisme). On l’a oublié, parce que nous avons tendance à nous aligner sur la langue anglaise, qui n’a pas de mot pour désigner le sens positif de la violence. Cela n’a pas toujours été le cas. Pascal, dans ses Pensées (n° 498), parle de la « violence amoureuse et légitime ». Maurice Bellet, plus récemment, évoquait la « bienheureuse violence » qui caractérise les fortes personnalités. Le mot latin violentia dérive d’ailleurs de vis, qui signifie tout simplement « vigueur ».

    Pour Georges Sorel, la violence n’est pas à confondre avec la force. Pour Éric Zemmour, il y a aussi une violence légitime, puisqu’il affirme, à propos de la peine de mort, qu’une société incapable de tuer pour se protéger est une société qui meurt. Y a-t-il contradiction entre ces différents points de vue ?

    Politiquement parlant, il est généralement admis que la violence devient légitime lorsqu’il n’existe plus d’autre moyen de s’exprimer. C’est le fondement du « droit à l’insurrection », qui justifie le recours à la violence quand elle est mise au service du tyrannicide ou de la résistance à l’oppression. Mais cela pose le problème de l’attitude que l’on peut adopter face à la tyrannie fondée sur une violence systémique, structurelle ou symbolique. Tous les mouvements de résistance ont fait appel à la violence, tous les mouvements de décolonisation aussi, et ils l’ont souvent fait avec succès. Georges Sorel exaltait la « violence prolétarienne » qui « nie la force organisée par la bourgeoisie et prétend supprimer l’État qui en forme le noyau central » (Réflexions sur la violence). Cet éloge de la violence contre la force peut surprendre, car nous sommes plutôt portés à entendre l’inverse : l’éloge de la force et la critique de la violence. Mais le point de vue de Sorel s’éclaire dès qu’on le met en rapport avec l’opposition entre légalité et légitimité. L’État prétend détenir le « monopole de la violence légitime » (Max Weber), mais il n’est jamais que titulaire d’une légalité qui n’est pas synonyme de légitimité. Face au pouvoir légal, la violence peut devenir légitime.

    « On aurait tort, écrit Michel Onfray, de braquer le projecteur sur les seules violences individuelles alors que tous les jours, la violence des acteurs du système libéral fabrique les situations délétères dans lesquelles s’engouffrent ceux qui, perdus, sacrifiés, sans foi ni loi, sans éthique, sans valeurs, exposés aux rudesses d’une machine sociale qui les broie, se contentent de reproduire à leur degré, dans leur monde, les exactions de ceux qui les gouvernent et demeurent dans l’impunité. Si les violences dites légitimes cessaient, on pourrait enfin envisager la réduction des violences dites illégitimes. »

    Même si le phénomène demeure encore marginal, de plus en plus de Français sont tentés par l’autodéfense. Cette « violence » vous paraît-elle légitime ?

    Tout à fait légitime, mais seulement jusqu’à un certain degré, car l’autodéfense peut aussi déboucher sur la vendetta, qui est le contraire de la justice. En France, les lois qui définissent l’autodéfense me paraissent trop restrictives. Aux États-Unis, elles ne le sont pas assez. La culture américaine est depuis toujours une culture de la violence. Savez-vous qu’entre 1968 et 2012, on a compté aux États-Unis 1,3 million d’homicides par armes à feu, soit plus de victimes qu’il n’y a jamais eu de morts au combat durant toutes les guerres auxquelles ce pays a participé ?

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 3 janvier 2015)

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  • L'ordre des choses...

    Les éditions du CNRS viennent de publier un nouvel essai de Michel Maffesoli intitulé L'Ordre des choses - Penser la postmodernité. Sociologue, ancien élève de Julien Freund et de Gilbert Durand, et penseur de la post-modernité, Michel Maffesoli est l'auteur de nombreux ouvrages marquants comme La violence totalitaire (1979), L'ombre de Dionysos (1982), Le temps des tribus (1988) ou La part du diable (2002). Il a récemment publié, avec Hélène Strohl, Les nouveaux bien-pensants (Editions du Moment, 2014). On peut trouver les travaux sociologiques de l'auteur irritants, mais on ne peut nier la pertinence des ses intuitions et de ses anticipations...

     

    Ordre des choses.jpg

    " Contre le rationalisme désuet, l’économicisme triomphant, le progressisme incantatoire et l’inauthenticité de ses formules creuses, Michel Maffesoli chante l’infinie tendresse du monde et nous rappelle que le sentiment tragique de la vie s’accorde à l’Ordre des choses.
    Dans ce nouvel essai, le théoricien de la postmodernité arpente avec bonheur la pensée sociologique, scrute les vibrations du vivre-ensemble et insiste sur l’opposition entre la puissance horizontale sécrétée par la sagesse populaire et la rigidité du pouvoir vertical, venant de Dieu ou des idéologies monothéistes.
    La postmodernité en gestation se situe résolument à l’ombre de Dionysos, divinité de la nature et des effervescences collectives. Comment comprendre cette irruption de la passion dans la vie quotidienne ? Comment donner sa place à ce retour de l’idéal communautaire ? Quelle méthode suivre pour comprendre ce changement de paradigme ?
    Un antidote philosophique au pessimisme ambiant. "

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